Eintrag 105104
Les relations publiques et le lobbying font partie des buts de l’AAS. Ils sont de tradition récente, correspondant à l’évolution d’une profession qui apprend à s’exprimer et porte régulièrement le débat à l’extérieur de l’association. Pour ce faire, l’AAS use de plusieurs modes de communication selon les publics auxquels elle s’adresse: revue professionnelle arbido, site web et identité visuelle de l'AAS, événements comme les Journées des archives, ou encore résolutions et déclarations.
Depuis l’exercice 2017, le Rapport d’activité intègre un chapitre «Öffentlichkeitsarbeit/Lobbying», autrement dit «Relations publiques/lobbying. En novembre de cette année, le Comité a mis en place une commission traitant de ces deux thèmes.
Il ne faudrait pas croire pour autant que ce type de préoccupations a échappé aux comités antérieurs. Le 75e anniversaire avait démontré l’importante de renforcer la place des archivistes dans la société, à un moment où les archivistes se dotaient du Code international de déontologie et que l’archivage électronique allait bousculer le schéma traditionnel de réduire l’archiviste à son rôle de gardien. Il est enjoint que l’archiviste s’affiche en gestionnaire de l’information, en architecte du futur et se positionne aux côtés des producteurs d’archives sur la gouvernance de l’information.
Dans le plan d’action 2002-2005, sous l’expression «Relations publiques», il faut comprendre un «marketing agressif» pour attirer l'attention des autorités politiques et du grand public sur la nécessité et l'importance des services d'archives. Le message porté par le Comité d’alors : «La société de l'information est une opportunité pour les archives, les archives sont une chance pour la société de l'information».
Le questionnaire de satisfaction de 2009 aborde la thématique du lobbying parmi les missions de l’AAS.
La lettre de novembre 2010 du Comité, lors de la Consultation du Message concernant l'encouragement de la culture 2012-2015, contient les arguments fondamentaux dont l’AAS doit se prévaloir:
«Insistant sur le fait que le noyau fonctionnel de l’archivage consiste dans sa contribution à la sécurité juridique, à la bonne gouvernance et à la transparence, il faut impérativement rappeler que les institutions des Archives conservent tout un pan de la culture permettant un accès à la connaissance, et finalement à une matière qui contribue de manière essentielle à la définition de l’identité nationale, pan qui ne peut être ignoré.»
Cette mutation professionnelle impose à une direction d’archives et à une association qu’elles doivent porter le discours sur la place publique, persuader les autorités et les administrateurs d’investir dans les domaines de l’archivage et engager du personnel formé et expert.
En se préoccupant de lobbying, l’AAS s’affirme «groupe d'intérêt, groupe de pression, groupe d'influence, un groupe de personnes créé pour promouvoir et défendre des intérêts, en exerçant des pressions ou une influence sur des personnes ou des institutions publiques détentrices de pouvoir» (Lobby, dans Wikipédia).
Le fait de l’afficher parmi ses objectifs accrédite qu’elle dispose d’une légitimité certaine pour le pratiquer.
En mars 2008, Anna Pia Maissen, alors présidente de l’AAS, écrivait ceci dans le dossier thématique d’arbido «Le lobbying des services d’informations: concept et réalité» (lire le numéro):
«Lobbying definiert sich für den Verein Schweizerischer Archivarinnen und Archivare (VSA) als legale Einflussnahme auf politische Entscheidungsprozesse zur Durchsetzung seiner spezifischen Interessen, insbesondere mittels Information. Lobbying gilt heute als eine akzeptierte Form der Basisdemokratie und legitimes Element in der politischen Willensbildung.»
Lobbying gilt heute als eine akzeptierte Form der Basisdemokratie und legitimes Element in der politischen Willensbildung. (Anna Pia Maissen)
De notre point de vue, le lobbying est une composante des relations publiques qui, elles-mêmes, relèvent de la communication. Dans un système fédéraliste et du fait qu’il n’existe pas de politique nationale des archives, cette relation de fonctions ne peut pas être l’apanage d’un groupe de travail, aussi fort soit-il. En réalité, elle exige la concertation avec l’ensemble des dépôts d’archives et leur participation active selon les objets. Une association d’audience nationale se doit de donner des impulsions d’en haut et fixer les modes opératoires. Elle est la répondante des contacts avec les représentants de l’Assemblée fédérale et les cadres de la Confédération, tout en usant du réseau déjà entretenu par les Archives fédérales.
Une politique de lobbying n’a des chances d’aboutir que si elle est précédée d’un plan d’action, soit d’une vision à court, moyen et long terme des objectifs.
En initiant un projet d’intentions pour les années 1998 à 2001, le Comité avait indiqué le préalable à satisfaire. Les contacts directs ne suffisent pas, s’ils ne profitent des conditions promotionnelles déjà existantes et auxquelles les membres de l’AAS peuvent renvoyer.
Elles sont déclinées ci-après.
La revue Arbido, arbido : le vecteur de la communication professionnelle
Depuis 1947, l’AAS dispose d’une publication de quelques pages, dans une présentation modeste : «Nouvelles de l’Association des archivistes suisses»/ «Mitteilungen der Vereinigung Schweizerischer Archivare».
Le numéro de l’année 1975 livre un premier éditorial justifié par les chamboulements de la société qui ont déjà été mentionnés. Sous la signature de Catherine Santschi et Ernst Ziegler (StadtA SG), le périodique, selon le vœu de l’assemblée générale de Liestal du 26 septembre 1974, doit être «un bulletin de liaison entre les membres et insérer une bibliographie courante indiquant les publications qui peuvent être utiles aux archivistes». En fait de communication, elle se veut interne et pratique.
Dès 1986, les trois associations faîtières des archivistes, bibliothécaires et documentaliste s’entendent pour faire cause commune en lançant deux périodiques Arbido B, soit 9 numéros par année, et Arbido-R, articulé autour de 4 numéros annuels. En 1995, elles fusionnent les deux publications au profit de la parution de onze numéros par année, à la ligne graphique entièrement refaite et l’ajout de la couleur. La nouvelle formule demeura jusqu’à fin 2005, non sans connaître des grandes turbulences.
A la suite du licenciement «brutal et sans concertation» de la première rédactrice professionnelle, en novembre 1996, Cendrine Jéquier, sous contrat depuis le 1er janvier 1995, après un numéro d’essai. Jusqu’alors. un rédacteur-responsable coordonnait les travaux rédactionnels discutés et partagés au sein de la Commission de rédaction dans laquelle les représentants de chaque association siégeaient. Si les rédacteurs-responsables étaient différents selon leur appartenance à l’un ou l’autre Arbido, on retrouvait par contre les mêmes personnes au sein des deux commissions. L’AAS était alors représentée par Fritz Lendenmann, Catherine Santschi, le premier étant secondé pour les deux revues, entre 1987 et 1991, par Barbara Roth et, entre 1992 et 1994, par Chantal Fournier (Archives de l’Ancien Evêché de Bâle, puis dès 199 A Mun, Bienne).
En 1996, une nouvelle équipe rédactionnelle avec une répartition des tâches entre une douzaine de personnes, recrutées au sein des associations -partenaires, entoure la rédactrice professionnelle. Les repré.-sentants de l’AAS sont : Elisa Balscheit (StABL), François Burgy (ESID/HES HGenève) et Chantal Fournier. L’équipe vole en éclats à la suite du départ de la rédactrice.
Dès le 1er mars 1999, une Association Pro Arbido est constituée pour faire face aux défis financiers et maintenir à flot la nouvelle ligne rédactionnelle. Les rôles sont répartis entre une structure administrative et une structure rédactionnelle. Christian Schweizer et Barbara Roth y défendront es intérêts de l’AAS jusqu’en 2005.
Dès 2006, la revue fait peau neuve, avec son look éditorial, son complément lettre d’information («newsletter») et la plateforme d’échange. Quatre numéros consacrés à des dossiers thématiques sont prévus annuellement. Un «abstract », rédigé ou en français ou en allemand, accompagne chaque contribution. La formule résistera jusqu’à fin 2016.
La version électronique, dès 2017, souhaitée depuis plusieurs années, peine à trouver son lectorat ; elle n’aplanit pas les divergences apparues dans les enquêtes de satisfaction commandées de part et d’autre, en 2009, par l’AAS, et en 2013 par BIS, sur les questions de coûts, le contenu et la combinaison informations et réflexions professionnelles. Elles sont tributaires des deux fusions que connaissent les bibliothécaires, d’abord, celle de 2008, entre Bibliothèques et bibliothécaires suisses et l’Association suisse des documentalistes – elle donne naissance à Bibliothèque Information Suisse (BIS) –, puis celle de mars 2018 entre BIS et la Communauté de travail des bibliothèques suisses de lecture publique (CPL) pour former l’Association Bibliosuisse qui dès février 2019 lance Bibliosuisse INFO pour se substituer aux bulletins d’information interne de ces deux nouveaux partenaires –la CPL, née le 10 avril 1972, en disposait d’un depuis 1978. L’histoire nous enseigne que les associations de bibliothécaires et de documentalistes ont déjà partagé une revue commune, entre 1948 et 1985.
La démission récente de la rédactrice en chef, au printemps 2022, est venue compliquer le dossier.
La comparaison du nombre de pages physiques et virtuelles démontre une évolution des chiffres, d’abord relativement stable, puis une érosion qui s’affirme dès 2016 – les données statistiques de e-arbido sont des estimations.
A la suite du licenciement «brutal et sans concertation» de la première rédactrice professionnelle, en novembre 1996, Cendrine Jéquier, sous contrat depuis le 1er janvier 1995, après un numéro d’essai. Jusqu’alors. un rédacteur-responsable coordonnait les travaux rédactionnels discutés et partagés au sein de la Commission de rédaction dans laquelle les représentants de chaque association siégeaient. Si les rédacteurs-responsables étaient différents selon leur appartenance à l’un ou l’autre Arbido, on retrouvait par contre les mêmes personnes au sein des deux commissions. L’AAS était alors représentée par Fritz Lendenmann, Catherine Santschi, le premier étant secondé pour les deux revues, entre 1987 et 1991, par Barbara Roth et, entre 1992 et 1994, par Chantal Fournier (Archives de l’Ancien Evêché de Bâle, puis dès 199 A Mun, Bienne).
En 1996, une nouvelle équipe rédactionnelle avec une répartition des tâches entre une douzaine de personnes, recrutées au sein des associations partenaires, entoure la rédactrice professionnelle. Les représentants de l’AAS sont: Elisa Balscheit (StABL), François Burgy (ESID/HES HGenève) et Chantal Fournier. L’équipe vole en éclats à la suite du départ de la rédactrice.
Dès le 1er mars 1999, une Association Pro Arbido est constituée pour faire face aux défis financiers et maintenir à flot la nouvelle ligne rédactionnelle. Les rôles sont répartis entre une structure administrative et une structure rédactionnelle. Christian Schweizer et Barbara Roth y défendront es intérêts de l’AAS jusqu’en 2005.
Dès 2006, la revue fait peau neuve, avec son look éditorial, son complément lettre d’information («newsletter») et la plateforme d’échange. Quatre numéros consacrés à des dossiers thématiques sont prévus annuellement. Un «abstract », rédigé ou en français ou en allemand, accompagne chaque contribution. La formule résistera jusqu’à fin 2016.
La version électronique, dès 2017, souhaitée depuis plusieurs années, peine à trouver son lectorat; elle n’aplanit pas les divergences apparues dans les enquêtes de satisfaction commandées de part et d’autre, en 2009, par l’AAS, et en 2013 par BIS, sur les questions de coûts, le contenu et la combinaison informations et réflexions professionnelles. Elles sont tributaires des deux fusions que connaissent les bibliothécaires, d’abord, celle de 2008, entre Bibliothèques et bibliothécaires suisses et l’Association suisse des documentalistes – elle donne naissance à Bibliothèque Information Suisse (BIS) –, puis celle de mars 2018 entre BIS et la Communauté de travail des bibliothèques suisses de lecture publique (CPL) pour former l’Association Bibliosuisse qui, dès février 2019, lance Bibliosuisse INFO pour se substituer aux bulletins d’information interne de ces deux nouveaux partenaires – la CPL, née le 10 avril 1972, en disposait d’un depuis 1978. L’histoire nous enseigne que les associations de bibliothécaires et de documentalistes ont déjà partagé une revue commune, entre 1948 et 1985.
La démission récente de la rédactrice en chef, au printemps 2022, est venue compliquer le dossier.
La comparaison du nombre de pages physiques et virtuelles démontre
une évolution des chiffres, d’abord relativement stable, puis une
érosion qui s’affirme dès 2016 – les données statistiques de e-arbido
sont des estimations.
[[Proposition d'ajout Ke: Depuis lors, deux rédacteurices [[ça c'est du Gilliane tout craché]] représentent l'AAS dans un comité de rédaction composé, bon an mal an, d'environ 4-6 personnes, toutes bénévoles à la différence de la rédaction en chef.
Le comité de rédaction se charge de choisir les thématiques et les dates des prochains numéros (qui doivent être approuvées par les comités des associations partenaires), de réfléchir à des articles et à des auteurices pour documenter la thématique retenue, de contacter ces dernier·e·s, de réceptionner les textes et les images, de faire les relectures et corrections des articles, enfin, depuis la version en ligne, de charger le contenu dans le système de gestion de contenu (content management system ou CMS en anglais) et de mettre le tout en forme. À cela s'ajoute la réception de recensions et de nouvelles hors thématiques.
Ces dernières années, la participation des bibliothécaires et des documentalistes à la rédaction d'arbido est devenue partie congrue et les publications ont reposé essentiellement sur les épaules des deux rédactrices de l'AAS.]]
La démission récente de la rédactrice en chef, Sara Marty, au printemps 2022, est venue compliquer le dossier.
Ligne rédactionnelle et lectorat
La comparaison du nombre de pages physiques et virtuelles des différentes formules d'arbido démontre une évolution des chiffres, d’abord relativement stable, puis une érosion qui s’affirme dès 2016 – les données statistiques de e-arbido sont des estimations.
Période |
Titres |
Fréquence annuelle |
Nombre de pages |
1986 |
Arbido -B(ulletin) |
9 |
163 |
1994 |
Arbido -B(ulletin) |
9 |
211 |
1986 |
Arbido-R(evue) |
4 |
171 |
1993 |
Arbido-R(evue) |
4 |
279 |
1986 et 1994 |
Arbido B + R |
334 |
|
1986 et 1993 |
Arbido B + R |
490 |
|
1995 |
Arbido |
11 |
311 |
2005 |
Arbido |
11 |
307 |
2006 |
arbido |
4 |
312 |
2016 |
arbido |
4 |
188 |
2017 |
e-arbido |
4 |
130 |
2019 |
e-arbido |
4 |
96 |
La revue Arbido représente depuis 1986 le dossier transversal phare des métiers des sciences de l’information. Désignée comme le vaisseau amiral («Flaggschiff ») dans le Rapport d’activité de l’AAS de 2008, elle a su trouver, au fil des années, des soutiens forts dont les éditoriaux rédigés à chaque mutation résonnent singulièrement aujourd’hui.
Ainsi, Jacques Cordonnier, rédacteur-responsable, représentant l’Ecole de bibliothécaires-IES, Genève écrivait ceci dans le numéro 1 d’Arbido-R de 1986 :
«Voilà quelques mois encore, nous pouvions envisager que bibliothécaires et documentalistes de ce pays se reconnaissent à l’avenir dans des revues professionnelles distinctes. Aujourd’hui vous parvient la première livraison d’une publication nouvelle, commune non seulement aux documentalistes et bibliothécaires, mais également aux archivistes suisses.
Les historiens de nos professions expliqueront peut-être pourquoi, après avoir risqué la rupture, notre cercle s’est maintenu et agrandi. A nous , lecteurs et rédacteurs d’ARBIDO, il appartient de vivre c cette unité préservée et élargi.
Une fois proclamée que nous sommes tous des «spécialistes de l’information documentaire», quels sont les éléments qui fondent notre communauté d’intérêts ? Quels sont ceux qui, au contraire, justifient notre appartenance à des professions distinctes ? Si le document , l’information qu’il contient et ses usagers constituent notre point de rencontre, nos attitudes leur égard divergent : techniques de travail différents certes, mais également diversité des attitudes humaines qui nous amènent à préférer une démarche rationnelle ici ou plus intuitive là à consacrer notre énergie au document ou plutôt à son usager, etc. Bien sûr, il ne s’agit pas là seulement de choix personnels ; nos activités sont d’abord dictées par la finalité de l’institution qui nous emploie, cependant cette finalité nous contribuons également à la modeler.
Alors, si unité n’est pas synonyme d’uniformité, peut--être cette revue sera celle d’une communauté dont les membres, en présentant ce qu’ils sont, ce qu’ils pensent et font, interpellent leurs collègues dans leurs propres activités. Une revue communes pour que chacun puisse, consciemment cultiver sa spécificité d’archiviste, de bibliothécaire ou de documentaliste, mais également se préparer à évoluer ou à agir avec ses collègues.»
La nouvelle formule lancée en janvier 1995 parle d’un nouveau cru. «La revue Arbido se veut un trait d’union entre les associations , entre les membres des associations.»
Celle qui lui succède en mars 1999, donne au nouveau rédacteur en chef Daniel Leutenegger de signer un éditorial piquant :
«Lehre der Chance der Leere
Die anregende Lehre der Leere hat in unserer Kultur meist kurze Wirkungsdauer; der Zustand des zeitweilig ungezügelten Daseins aber bleibt lehrreich: Die vorübergehende Orientierungslosigkeit («Ach ja, das Schreibzeug ist neu rechts auf dem Pult statt in der mittleren oberen Schublade; mein Gott, der Mac ist ja noch im alten Büro, der Drucker aber schon im neuen; das Telefon ist zwar schon da, das 'Who's who' aber noch nicht») - sie schafft auch Orientierung in dem Sinn, dass einem klar wird, aus wievielen Reflexen, Routinen, persönlichen Gewohnheiten der Alltag besteht und wieviel man dabei durch gelegentliches radikales Verändern hinterfragen, gar verbessern könnte. Ich hoffe, nicht der einzige zu sein, der beim (respektive nach dem) Zügeln.»
En janvier 2006, c’est au tour des présidents d’alors, Andreas Kellerhals (AAS) et Urs Naegeli (ASD) ainsi que des deux co-présidents de BBS, Niklaus Landolt et Peter Probst, de monter au créneau et d’interpeller les lectrices et lecteurs d’arbido. Ils réaffirment leur unité de vue et leur engagement à poursuivre l’aventure. Les termes se veulent frapper les lecteurs:
«La revue est un produit visible de la profession, et elle est donc un reflet important de l'identité professionnelle et de la vie des associations; en tant que produit, la revue confère une visibilité à nos domaines d'activité. Enfin, si on excepte les questions tournant autour de la formation, arbido est le projet le plus important géré en commun par les trois associations. Cela signifie, sans même parler du contenu, que des spécialistes de différents domaines collaborent entre eux et qu'il y a une mise en commun des ressources au niveau du personnel et du financement. De ce point de vue également, arbido est un important élément fédérateur des associations partenaires.»
L’éditorial du dernier numéro 2005, signé par Andreas Kellerhals, Urs Naegeli et Peter Wille (BBS), titrait : «Arbido ist tot. Es lebe Arbido! Arbido est mort ; vive Arbido !!» qu’ils accompagnaient du commentaire suivant :
«Evidemment, nous ne voulons et ne pouvons pas laisser trois associations professionnelles sans un organe de publication et de communication ou sans une solution de remplacement. Comme annoncé plusieurs fois, Arbido paraîtra l'année prochaine sous une nouvelle forme, d'une part comme revue, d'autre part comme lettre d'information («newsletter»). Par ce nouveau concept, qui rappellera les débuts d'Arbido il y a 20 ans, nous répondrons mieux aux différents besoins du public et soutiendrons entièrement en même temps le domaine I+D.»
La question de l’avenir d’une revue commune est désormais posée. La nouvelle association, Bibliosuisse, qui représente désormais la voix unique de la profession au niveau suisse, compte 2500 adhérents individuels et institutionnels. Malgré la hausse de ses effectifs, l’AAS demeure le partenaire minoritaire du partenariat au sein des sciences de l’information. L’avenir ne dépend-il que d’un rapport de force ?
La fusion des archivistes et des bibliothécaires n’est assurément pas à l’ordre du jour !
Pour l’heure, constatons qu’à la suite de l’accord de septembre 2015, de l’AAS et de BIS avec la Bibliothèque nationale suisse, tous les numéros de leurs bulletins respectifs et de leurs bulletins communs sont consultables sur la plateforme e-periodica. La démarche relève de la Science ouverte (open science ou open research pour les anglophones), une manière de préserver l’acquis et de témoigner pour le futur !
Le site web et l’identité visuelle: plus qu’une question de graphisme
1997-2022: à chaque date son événement et son site web! [[pour remplacer: Les dates extrêmes de la période considérée de l’histoire de l’AAS se rejoignent.]]
A la faveur de la Journée suisse des archives de novembre 1997 et de la Semaine internationale des archivistes du 6 au 11 juin 2022, il a été question du site web de l’AAS.
Le site et l’identité visuelle : plus qu’une question de graphisme
Les dates extrêmes de la période considérée de l’histoire de l’AAS se rejoignent.
A la faveur de la Journée suisse des archives, de novembre 1997, et de la Semaine internationale des archivistes, 6 au 11 juin 2022, il a été question du site de l’AAS. Dans le premier cas, il s’agissait du premier site jamais ouvert, hébergé aux Archives de l’Etat de Lucerne et intervenant deux ans avant celui de la base de données, Archives d’entreprises «arCHeco», en étroite coopération avec le Schweizerisches Wirtschaftsarchiv de Bâle et soutenu par le Groupe de travail Archives d’entreprises privées., dans le second, une nouvelle version était proposée depuis le 6 juin, avec une navigation complètement repensée, un graphisme renouvelé et des textes désormais dans les trois langues, allemand, français et italien.
Le nom du domaine www.vsa-aas.ch, est acquis en 2004, à l’ouverture de la nouvelle version du site ; il remplace celui de l’ancien hébergeur, http://www.staluzern.ch/vsa, tout en conservant le webmaster des débuts, Markus Lischer (StALU) qui assura le suivi jusqu’à fin 2011, sans frais particuliers – le plan comptable comprend pour la premier fois, en 2010, une rubrique «Webmaster VSA» ; celle-ci commence à être remplie en 2012.
En 2005, le sitel comporte environ 500 pages. Les chiffres de consultation de 2009/2010 attestent 81 000 visiteurs pour 2010 (65 000 pour l’année précédente), 344 000 pages ont été consultées ou téléchargées (275 000 en 2009). L’enquête de satisfaction de 2009 confirme que le site constitue l’accès privilégié aux informations de l’AAS.
Au vu des constats, le comité décide de lancer une nouvelle version du site, richement illustré d’images de moments d’archives et de portraits individuels ou de groupes de membres de l’AAS actifs au sein. Son architecture est rendue attrayante par le vert-AAS («VSA Leporello»), qui remplace le gris du graphisme d’origine et qui, à l’instar de ce qui avait été déjà réalisé dès 1997, signer l’ensemble des produits publics de l’AAS. En plus d’être habillé de neuf, le site bénéficie d’une navigation est nettement améliorée ; il perd de sa lourdeur statique. Il a exigé d’embaucher un webmaster technique professionnel qui va désormais seconder le répondant de l’AAS.
Du même coup, le Comité fixe des règles précises sur l’utilisation du logo qui ne peut être appliqué qu’à des publications de qualité et opportunes.
Le Rapport d’activité reçoit ainsi dès 2012 le nouveau logo..
Dès juillet 2012, Nicolas Bugnon (BBB) succède à Markus Lischer. Avec l’appui de deux membres du Comité : Daniel Nerlich (AfZ) et Anna Hug (Institution genevoise de maintien, d’aide et de soins à domicile), il développe sur le site un espace communautaire interactif , présenté à l’Assemblée générale de Porrentruy de 2015. On introduit des nouveaux canaux et instruments de communication : Twitter, blog spécialisé «Traces» ; newsletter ; agenda ; dépliant.
Dès 2018, seule la voie électronique est utilisée pour les programmes de formation et de perfectionnement ; arbido est en ligne depuis 2017. La mise en œuvre technique st désormais assurée par une société privée, qu’accompagnent le webmaster et des membres du comité. Au départ de Nicolas Bugnon à fin 2016, Marco Orefice (BAR), pour les années 2017 et 2018, et Nicolas Scheurer (PTT-Archiv, Bern), 2019 et 2000 vont remplir la fonction de webmaster AAS, attribuée dès janvier 2021 au Secrétariat permanent.
Les chiffres de consultation et d’utilisateurs ne cessent d’augmenter ; ils dépassent, pour le premier, allègrement les 120 000 visiteurs et, pour le second, le millier de personnes.
En 2005, le site web comporte environ 500 pages. Les chiffres de consultation de 2009/2010 attestent 81'000 visiteurs pour 2010 (65'000 pour l’année précédente), 344'000 pages ont été consultées ou téléchargées (275'000 en 2009). L’enquête de satisfaction de 2009 confirme que le site constitue l’accès privilégié aux informations de l’AAS (lire l'article spécifique).
... à l'introduction d'une plateforme colorée et interactive
Au vu de ces constats, le Comité décide de lancer une nouvelle version du site web, richement illustrée d’images de moments d’archives et de portraits individuels ou de groupes de membres de l’AAS actifs en son sein. Son architecture est rendue attrayante par le vert-AAS («VSA Leporello»), qui remplace le gris du graphisme d’origine et qui, à l’instar de ce qui avait été déjà réalisé dès 1997, signe l’ensemble des produits publics de l’AAS.
En plus d’être habillé de neuf, le site bénéficie d’une navigation nettement améliorée et il perd de sa lourdeur statique. Ce nouveau site a exigé d’embaucher un webmaster technique professionnel qui va désormais seconder les personnes répondantes de l’AAS.
Dès juillet 2012, Nicolas Bugnon (BBB) succède à Markus Lischer comme webmaster. C'est à ce moment que la rubrique «Webmaster VSA» (présente depuis 2010 dans le plan comptable) commence à être remplie. Avec l’appui de deux membres du Comité - Daniel Nerlich (AfZ) et Anna Hug (Institution genevoise de maintien, d’aide et de soins à domicile) -, Nicolas Bugnon développe un espace communautaire interactif qui est présenté à l’Assemblée générale de Porrentruy en 2015. On introduit des nouveaux canaux et instruments de communication: Twitter, blog spécialisé «Traces», newsletter, agenda, dépliant.
Le nom du domaine devient www.vsa-aas.ch.
Un outil de travail et de partage
De plus en plus d'informations et de documents se partagent désormais sur le site web.
En parallèle des refontes du site, le Comité a dû fixer des règles précises sur l’utilisation du logo qui ne peut être appliqué qu’à des publications de qualité et opportunes. Le Rapport d’activité reçoit ainsi dès 2012 le nouveau logo.
Dès 2018, seule la voie électronique est utilisée pour les programmes de formation et de perfectionnement. La revue arbido se consulte uniquement en ligne depuis 2017. La mise en œuvre technique est désormais assurée par une société privée, qu’accompagnent le webmaster et certains membres du Comité.
Au départ de Nicolas Bugnon à fin 2016, Marco Orefice (AFS/BAR) pour les années 2017 à 2018 et Nicolas Scheurer (PTT-Archiv, Bern) de 2019 à 2020, vont remplir la fonction de webmaster de l'AAS, attribuée dès janvier 2021 au Secrétariat permanent, et reprise depuis l'été 2022 par Chris Rohner, le développeur du nouveau site web de juin 2022.
Les chiffres de consultation et d’utilisateurs ne cessent d’augmenter; ils dépassent, pour le premier [[???]], allègrement les 120 000 visiteurs et, pour le second [[??]]], le millier de personnes.
[[Mettre les nouveautés 2022??]]
Voici comment la première édition de la Journée était présentée :
«La célébration du 75' anniversaire de l'Association des archivistes suisses s'achèvera en point d'orgue les vendredi 14 et samedi 15 novembre prochains par la Journée suisse des archives. Cette journée permettra aux services d'archives qui le désirent de mieux se faire connaître auprès du grand public en valorisant une ou plusieurs facettes de leurs activités. Répondant à l'appel du groupe de travail «75° anniversaire de l'AAS 1997», une quarantaine d'Archives, de Genève à Coire et de Bâle à Locarno, se présenteront grâce à des expositions, des visites guidées, des conférences, etc. La présente information veut renseigner les archivistes suisses sur toutes les initiatives qui ont été prises pour cette journée et inviter les collègues non engagés ce jour-là, ainsi que les bibliothécaires et les documentalistes, à fréquenter une ou plusieurs manifestations. Elle aimerait aussi permettre aux Archives participantes de présenter leur manifestation dans la presse locale, en l'insérant dans le paysage archivistique suisse. Pour plus de détails sur telle ou telle manifestation, prière de s'adresser à l'institution organisatrice ou de consulter, à l'approche des 14 et 15 novembre, la presse locale.»
Voici comment la première édition de la Journée était présentée :
La célébration du 75' anniversaire de l'Association des archivistes suisses s'achèvera en point d'orgue les vendredi 14 et samedi 15 novembre prochains par la Journée suisse des archives. Cette journée permettra aux services d'archives qui le désirent de mieux se faire connaître auprès du grand public en valorisant une ou plusieurs facettes de leurs activités. Répondant à l'appel du groupe de travail «75° anniversaire de l'AAS 1997», une quarantaine d'Archives, de Genève à Coire et de Bâle à Locarno, se présenteront grâce à des expositions, des visites guidées, des conférences, etc. La présente information veut renseigner les archivistes suisses sur toutes les initiatives qui ont été prises pour cette journée et inviter les collègues non engagés ce jour-là, ainsi que les bibliothécaires et les documentalistes, à fréquenter une ou plusieurs manifestations. Elle aimerait aussi permettre aux Archives participantes de présenter leur manifestation dans la presse locale, en l'insérant dans le paysage archivistique suisse. Pour plus de détails sur telle ou telle manifestation, prière de s'adresser à l'institution organisatrice ou de consulter, à l'approche des 14 et 15 novembre, la presse locale.
C’est à l’évidence la forme ls plus spectaculaire que l’AAS s’est donnée pour communiquer. Le succès rencontré en 1997 incita le Comité à agender une telle manifestation, tous les cinq ans, de manière à éviter sa banalisation et son désintérêt. Après 2002, 2007, 2012 et 2017, la manifestation a été reprise lors du centenaire de l’AAS.
Depuis 2017, elle est agendée le 9 juin dont le Conseil international des archives, avait obtenu de l’UNESCO l’inscription dans l’agenda international pour faire connaître le rôle des archives et valoriser le travail des archivistes. La date correspond en fait à celle de la création du CIA ; elle n’est pas à confondre avec la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel, fixée au 27 octobre.
Les éléments chiffrés figurent en annexe.
En 2017, le thème «Archives ? connecter » avait permis aux institutions participantes de rédiger leur première notice «Wikipédia» sur leur dépôt, pour d’autres de contribuer à enrichir les entrées biographiques et les liens vers leurs fonds d’archives. En 2022, C’est toute le semaine du 6 au 10 juin, que l’AAS a déployé des actions, en réservant la journée du à ouvrir leurs portes au public, sous le thème «Archives pour tous» . Comme pour marquer son indépendance, l’AAS a choisi de formuler différemment les propositions thématiques du CIA, pour 2017 : «Archives, Citoyenneté et Interculturalisme» et en 2022 «#Nous SommesLesArchives».
Politique éditoriale
À l’occasion de son 75e anniversaire, en 1997, l’AAS construit, pour la première fois de son existence, un programme éditorial couvert à part entière par des archivistes en fonction et soutenu par la ligne graphique étrennée pour le 75e. Il choisit de publier la conférence «Die Archive in der heutigen Gesellschaft »s, prononcée lors de l’assemblée commémorative de Zoug, par Norbert Reinmann (*1943), alors Président de la Verein deutscher Archivare, et premier archiviste communal à endosser une telle fonction. Il prolonge son effort par les publications dans des numéros thémataiques de la Revue suisse d’histoire, après celui de 1997 : «Archivistik in der Schweiz/L’archivistique en Suisse», en 2001 et en 2003, : «Überlieferungsbildung und Bewertung/ Evaluation et formation des sources historiques» 199, en 20012, du thème «Évaluation et formation des sources archivistiques» et «Ecriture de l’histoire et archives/Geschichtsschreibung und Archivwesen». En 2002, il édite «Répertoire des termes utiles aux archivistes suisses», en langue française-allemand, et allemand-français.
Dès 2002, Gilbert Coutaz propose le projet d’un Manuel des pratiques archivistiques en Suisse, alors appelé «L’archivistique en Suisse : pratique et défis», qu’il présente à la CDA, le 23 octobre 2002. Le sommaire qu’il avait esquissé avec ses collègues genevois, Barbara Roth, François Burgy et Didier Grange, est publié dans le Rapport d’activité 2002.
Un comité de rédaction est nommé par le Comité Il est présidé par Andreas Kellerhals. Gilbert Coutaz, Albert Pfiffner et Barbara Roth en sont membre.
La démarche aboutit en 2007, sous le titre «Pratiques archivistiques en Suisse», assurément à ce jour, l’entreprise la plus achevée de la recherche archivistique en Suisse sortie des rangs de l’AAS et qui devait servir l’enseignement postgrade ; il mêle les langues allemande, française et italienne, fait œuvre originale en proposant l’histoire complète des «Archives en Suisse, des origines à 2005», libérée de la juxtaposition usuelle des notices des différents types d’archives. Il aborde les développements les plus récents de l’archivistique : législation et gouvernance, formation et formation continue, cycle de vie des documents, records management, évaluation avec sélection, accroissement et collecte, description, communication, consultation et valorisation, conservation et prévention. Deux autres publications l’encadrent : en 2006 : «Unternehmensarchive – ein Kulturgut?» et en 2008 : «Archivbauten in der Schweiz und im Fürstentum Liechtenstein 1899-2009 et «Actualité archivistique suisse – Archivwissenschaft Schweiz aktuel».
Ces trois publications sont estampillées du logotype AAS, comme celles éditées en 2010, 2012 et 2014, «Informationswissenschaft: Theorie, Methode und Praxis / Sciences de l'information: théorie, méthode et pratique». Leur éditeur Hier und Jetzt, a son siège social à Baden. Elle a été cofondée, en 1998, par Bruno Meier et Andreas Steigmeier, archiviste de Baden. La collection «Kultur für Profis» a été ouverte pour accueillir les travaux en archivistique.
En septembre 2012, sous l’impulsion d’Anna Pia Maissen, l’AAS publie le référentiel métier «Archiviste» et un dépliant en version courte, rehaussés par la ligne graphique, le vert-AAS («VSA Leporello»), déjà citée plus haut. Les deux documents peuvent être imprimés ou téléchargés. Le flyer peut être remis à quiconque Le Comité entend accompagner, par ces publications, les dossiers de présentation et de promotion de la profession auprès des écoles de formation. Les deux documents peuvent être imprimés ou téléchargés. Le flyer peut être remis à quiconque.
La politique éditoriale s’arrête à cette étape. Les priorités des comités subséquents vont ailleurs et sont accaparés par les tracasseries entourant arbido.
Un regard extérieur nous apprend que les filières de formation HES de Genève et de Coire valorisent en ligne leurs travaux, la première proposant de plus, depuis 2005, une revue électronique Ressi. Depuis 2016, les travaux du MAS ALIS des volées 2012-2014 et suivantes sont publiés en ligne. Les Journées thématiques et les Publications de l’Université catholique de Louvain sont une source d’inspiration pour la pour la valorisation et la diffusion de réflexions archivistiques. De nombreux archivistes suisses ont profité de cette tribune : les directeurs des Archives fédérales suisses, Christoph Graf, Andreas Kellerhals ; plusieurs archivistes genevois, François Burgy, Anouk Dunant Gonzenbach,, Didier Grange, Barbara Roth, Catherine Santschi et Jean-Daniel Zeller, et autres : Alain Dubois, Frédéric Noyer, Olivier Robert et Frédéric Sardet.
Ce qui se faisait régulièrement avec les Journées de travail et les Journées spéciales par des comptes rendus dans Arbido a disparu depuis 2006 et avec l’évolution du site.
Résolutions et déclarations
Depuis l’année 2000, l’AAS s’est positionnée à 13 reprises sur un certain nombre de questions, par le biais de résolutions, de déclarations publiques et à travers des procédures de consultation – la liste complète figure en annexe.
Cette situation contraste avec celle d’une association, jusqu’à ces dernières 25 années, réservée et peu prête à s’exposer au débat public. Pour qu’une association gagne en légitimité, elle doit s’afficher, être présente médiatiquement et sur les réseaux, mais aussi et surtout être prestataires de services.
A cet égard, il est dans l’ordre des choses que le Comité intervienne, en 2022, auprès de l’Office fédéral pour être associé à la consultation sur le Message culturel.2021-2024. Son "litige" trouve son origine, douze ans plus tôt. Ce Comité avait déjà réagi, le 5 novembre 2010 (voir l’édition intégrale de la correspondance dans le Rapport d’activité 2010), après avoir constaté que les archivistes n’étaient pas cités dans le Message concernant l’encouragement de la culture pour la période 2012 à 2015. Il reçut une réponse circonstanciée du Conseiller fédéral en charge du dossier, Didier Burkhalter, le 9 juin 2011, qui confirmait ne pas reconnaître la qualité des archivistes dans cette procédure.
Un point mérite d’être souligné à la lumière de cet épisode. Il n’est pas insignifiant, il est important d’insister sur la présence de l’AAS dans les listes d’adresses de diffusion des procédures de consultation fédérale. Indéniablement, l’accréditation est un préalable de tout plan d’action dont l’AAS doit s’assurer de l’étendue, avant de se lancer dans le lobbying.
Continuer avec part 9/9: En bref - les années de la maturation professionnelle
Abstract
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Les relations publiques et le lobbying font partie des buts de l’AAS. Ils sont de tradition récente, correspondant à l’évolution d’une profession qui apprend à s’exprimer et porte régulièrement le débat à l’extérieur de l’association. Pour ce faire, l’AAS use de plusieurs modes de communication selon les publics auxquels elle s’adresse: revue professionnelle arbido, site web et identité visuelle de l'AAS, événements comme les Journées des archives, ou encore résolutions et déclarations.
Öffentlichkeitsarbeit und Lobbying gehören zu den Zielen des VSA. Sie haben eine kurze Tradition und entsprechen der Entwicklung eines Berufsstandes, der lernt, sich zu artikulieren und die Debatte regelmässig ausserhalb des Verbandes zu führen. Zu diesem Zweck nutzt der VSA je nach Zielpublikum verschiedene Kommunikationsmittel: die Fachzeitschrift arbido, die Vereinswebsite und die visuelle Identität des VSA, Veranstaltungen wie die Archivtage sowie Resolutionen und Erklärungen.