Commentaires Résumé
2010/1 I&D in den politischen und wirtschaftlichen Organisationen

Fédération de l’industrie horlogère suisse Entretien avec Jean-Daniel Pasche, président

Commentaires Résumé

(arbido) – Jean-Daniel Pasche, l’information et la documentation tiennent certainement une place importante dans les activités de la Fédération de l’industrie horlogère suisse qui peut justement se prévaloir d’une très longue histoire. Pouvez-vous les décrire dans leurs grandes lignes?

(Jean-Daniel Pasche) – La diffusion de l’information et la documentation sont effectivement importantes pour notre Fédération. Elle l’est d’une part pour nos 500 entreprises horlogères qui en sont membres et, d’autre part,pour les médias qui s’intéressent de près à l’évolution du tissu industriel horloger en Suisse.

Et quels sont les principaux outils dont vous disposez?

Je mentionnerai tout d’abord notre Revue FH qui est l’organe officiel de notre Fédération et qui est publié en version bilingue (français et anglais). Cette revue est distribuée aux membres ou est disponible sur abonnement. Elle constitue un complément au site web www.fhs.ch qui existe également en français et en anglais. A cela s’ajoute le rapport annuel, publié cette fois en français et en allemand. Pour revenir à internet, notre site comporte une partie publique et une partie réservée à nos membres, un extranet où ces derniers peuvent obtenir des informations et des documents et services spécifiques, tels que conditions d’accès aux marchés, veille économique et technologique, petites annonces, foires et expositions dans le monde, tendances conjoncturelles, lutte anticontrefaçon, pour n’en citer que quelques-uns.

Quels sont les principaux clients qui font appel à vos services I&D?

Les journalistes sont bien évidemment des clients importants. Ils recherchent plutôt des informations ponctuelles, en lien avec l’actualité. Notamment sur l’Europe, les votations, les statistiques. Je mentionnerai également les autorités politiques qui viennent nous consulter, sans oublier les syndicats qui sont intéressés aux conventions collectives, aux questions de la santé, de la formation et du renchérissement pour lesquelles ils nous demandent des informations statistiques. Enfin, je citerai les entreprises membres.

Les archives de l’industrie horlogère doivent être particulièrement volumineuses puisqu’elles couvrent près de 140 ans d’histoire: qui s’en chargent et que fait la FH dans ce domaine?

En effet: la fondation du premier organe faîtier, la «Chambre CH de l’horlogerie», remonte à 1876. La FH formait à cette époque le gros des troupes si je puis dire car elle représentait les marques ainsi que divers fabricants. Lors de la crise du début des années 70, la FH et la Chambre CH fusionnent pour former la nouvelle FH. Se posait dès lors la question épineuse des archives: qu’en faire, en effet, d’autant plus que toutes les marques n’avaient pas conservé leurs propres archives et que ces dernières se retrouvaient en partie en possession de la FH. Nous avons donc décidé de transférer toutes les archives au Musée International d’Horlogerie, à la Chaux-de-Fonds (www.mih.ch), qui propose des collections, des expositions temporaires et permanentes, espace multimédia, etc.

De quel personnel disposez-vous et quels sont les outils que vous utilisez pour stocker et valoriser vos documents et archives? 

Nous avons un service d’information, qui se charge de la Revue FH et du rapport annuel, ainsi qu’un service interne qui s’occupe des archives. Chaque service se charge de sa propre rubrique dans la banque de données maison, laquelle est ouverte à tous les collaborateurs. Les documents qui y sont répertoriés doivent évidemment l’être selon une codification uniforme. A noter également que la FH reçoit toutes les revues professionnelles horlogères du monde, qui nous permettent, en tant qu’association professionnelle, de connaître les grandes tendances mondiales et, si nécessaire, de réagir en conséquence. Cela fait partie de notre activité de veille économique et technologique.

Interview menée par Stéphane Gillioz, arbido 

Contact: jdpasche@fhs.ch

Portrait de la FH

Etablie à Bienne, la FH est l’organisation faîtière de l’industrie horlogère suisse. Constituée sous la forme d’une association professionnelle de droit privé, elle regroupe plus de 500 membres, soit plus de 90% de l’ensemble des fabricants suisses d’horlogerie (montres, horloges, mouvements, composants, etc.).

En tant que plaque tournante et lieu de rencontre pour ses membres, la FH s’attache à harmoniser leurs intérêts et à coordonner les volontés politiques de la branche. Vis-à-vis de l’extérieur, elle met tout en œuvre pour favoriser les conditions-cadres nécessaires sur les marchés afin de permettre un développement harmonieux des affaires. Parallèlement, la FH offre une multitude de prestations à ses membres dans les do- maines juridique, économique et commercial. De même, elle agit en tant qu’interlocutrice privilégiée vis-à-vis des autorités, des médias et du public en général, en Suisse et dans le monde. Elle dispose notamment pour cela de deux bureaux permanents basés à Hong Kong et au Japon.

La FH: une histoire plus que centenaire

Si la Fédération de l’industrie horlogère suisse FH a officiellement vu le jour le 19 novembre 1982 – et commencé ses activités le 1er janvier suivant –, son histoire est plus que centenaire puisqu’elle résulte de la fusion de la Chambre suisse de l’horlogerie, dont les origines remontent à 1876, et de la Fédération horlogère suisse, fondée en 1924. Un regroupement qui correspondait au souci d’assurer une plus grande unité d’action à la branche, et de parfaire les synergies qui existaient déjà en partie entre les différentes activités des deux associations.

Résumé

Angesichts der Tatsache, dass die FH, der Dachverband der Schweizer Uhrenindustrie mit Sitz in Biel und zwei Aussenstellen in Hongkong und Japan, 500 Mitglieder (Firmen aus der Uhrenbranche) zählt und die Medien sich regelmässsig für den Geschäftsgang der Branche interessieren, kommt der Informationsweitergabe und der Dokumentation eine ausgesprochen wichtige Rolle zu. Die FH verfügt über verschiedene Informationsmittel, darunter die offizielle Zeitschrift (zweisprachig F und E) und die Website www.fhs.ch (mit Intra- und Extranet, ebenfalls zweisprachig F und E), aber auch der Jahresbericht.

Zur «Kundschaft» gehören in erster Linie Journalisten, aber auch politische Berhörden und Gewerkschaften, welche sich Informationen holen, und natürlich die Mitglieder. Die FH kann auf eine 140-jährige Geschichte mit zahlreichen Fusionen und Neuorientierungen zurückblicken, entsprechend verstreut und disparat waren die verschiedenen Archive in den 80er-Jahren, als die heutige Struktur (Gründung am 19. November 1982) entstand. Die Bestände wurden schliesslich in das Internationale Uhrenmuseum nach La Chaux-de-Fonds überführt.

Auf der Personalseite verfügt die FH über eine Informationsabteilung, die für die Zeitschrift zuständig ist, und einen internen Archivdienst. Die Hausdatenbank ist für sämtliche Mitarbeitenden zugänglich, die einzelnen Abteilungen «füttern» die Datenbank in Eigenregie (selbstverständlich mit einheitlicher Codierung). Die FH ist zudem auf sämtliche Fachzeitschriften aus der Branche abonniert und kann so die globalen Tendenzen verfolgen und falls nötig entsprechend reagieren.

Kontakt: jdpasche@fhs.ch